Atelier | Décoloniser notre corps mental

55.00 $ taxes en sus

Au courant de cet atelier, on te propose un moment pour aller à la rencontre de ton corps mental, et prendre conscience de ce qui nous partage de manière consciente ou inconsciente afin de décoloniser notre regard sur soi, les autres et notre environnement.

En inventaire

Catégorie: Programmation

Description

Date & heure : 11 août 2024 – 9h à 12h

Lieu : Tipi de Yawinonh (690 Rue Chef Thomas Martin Wendake, Québec G0A 4V0)

L’atelier :

Dans la culture autochtone, on croit que l’on a quatre corps qui s’harmonisent en notre centre intérieur pour plus d’alignement ; le corps physique, le corps mental, le corps émotionnel et le corps spirituel.

Dans notre société actuelle, le mental est devenu très valorisé dans la réussite sociale, professionnelle et scolaire. Il prend donc énormément de place dans notre roue de la médecine intérieure et extérieure. On aimerait parfois le faire taire, et parfois, on ne se rend même plus compte de nos schémas automatiques programmés par notre histoire de vie ; famille, environnement, culture, travail, etc.

Une co-création avec Marilyne Paiement, doula, étudiante en études féministes et herboriste familiale.

Les principaux thèmes de réflexion abordés :

La décolonisation : une approche basée sur l’action ; (À l’est, le feu)
La validité de la colère comme moteur de propulsion et l’équilibre de l’activisme ;
Regard posé sur l’impact de l’Histoire coloniale dans notre psyché, nos interventions et nos comportements ;
Les biais cognitifs : stéréotypes et jugements qui peuvent teinter nos visions ;
Le centre, l’individualité comme concept de reprise de pouvoir de ta propre roue de médecine ;
Retour sur le matricentrisme de la société wendat et la posture d’allié.e envers les peuples autochtones.

Cercle de paroles pour conclure

Ouvrir notre voix en silence ou en commun pour co-réfléchir à décoloniser notre mental afin d’aller à la rencontre de soi et des autres nations.

À qui s’adresse cet atelier :

Toute personne ;

Qui désire prendre soin de son corps mental ;
Qui se questionne sur sa posture d’alliée ;
Qui souhaite avoir une meilleure compréhension de son pouvoir d’agir dans son activisme ;
Qui souhaite entamer ou poursuivre un chemin de développement personnel ;
Qui s’intéresse au féminisme et aux enjeux coloniaux ;
Qui aime s’asseoir en cercle dans un Tipi 🙂

Ce qui est fourni :

Collation de noix et fruits incluse, et infusion.

Ce que je dois apporter :

Ton cahier de notes & crayons ;
Ta bouteille d’eau ;
Un objet symbolique si tu en ressens le besoin.

*L’atelier recevra un maximum de 16 participantes* Fais-vite !!

Les accompagnantes de l’espace :

Marilyne Paiement

Maman, doula, étudiante féministe actuellement, mais en constante quête de réponse. Je m’intéresse aux enjeux sociaux et je tente de militer, à mon humble niveau, pour l’égalité des genres, dans une posture écoféministe intersectionnelle. Je m’intéresse au lien entre le féminin et la relation cyclique que les humains tissent avec le vivant.

C’est ma maternité m’a amené sur le chemin du féminisme et de la réclamation des droits des femmes, tentant de trouver comment frayer mon propre chemin de nouvelle mère.

Je me nourris des relations inspirantes que j’entretiens avec les femmes de ma communauté et mes amitiés prennent une place centrale dans ma vie, aux côtés de mes enfants et ma relation avec la Terre.

C’est un honneur et un grand privilège pour moi de faire partie de l’équipe de Yawinonh!

Alexandra Picard-Sioui

Je suis une femme wendat, membre de la communauté de Wendake (Québec), et je fais partie du clan du loup. Je suis également une mère, une belle-mère, une amie, une amoureuse, une amante, une complice, une confidente.

Passionnée par la nature cyclique de la femme, sa matrice et la toute-puissance qui s’en dégage, Yawinonh me permet d’aller à la rencontre de ces femmes, tout en faisant rayonner mes racines wendates dont je suis si fière. Je souhaite humblement et profondément porter toutes les richesses de ma culture à travers la mission de Yawinonh. Et je crois que c’est par ce partage ainsi que par la voie des femmes, que l’on construira ce nouveau paradigme de la réconciliation entre nos nations.